Choisir des plantes adaptées

Il est important de sélectionner des plantes locales, idéales pour votre climat. Des végétaux inadaptés demandent des apports supplémentaires de lumière, d’eau ou d’engrais. Il est aussi conseillé de varier entre des arbres, des arbustes, des vivaces et des graminées. Cela permet à différents animaux de trouver refuge dans le jardin. Les massifs n’en sont que plus beaux et plus fournis ! Pensez à choisir des essences mellifères comme l’érable champêtre, la rose trémière, la glycine, etc. Ces essences attirent les insectes pollinisateurs, insectes qui assurent la fécondation de 80% des végétaux ! De plus, elles sont tout aussi utiles qu’esthétiques et ne manqueront pas d’embellir votre jardin. On mise sur la prairie fleurie ! C’est un habitat privilégié pour les oiseaux, les papillons et les abeilles. Et quoi de plus joli que ces fleurs champêtres dans un coin du jardin ?

Des matériaux locaux

Le choix des matériaux est également un critère pour un jardin écologique.
Le but étant de limiter au maximum l’empreinte carbone du matériau. On privilégie le bois européen non traité. Si l’on choisit le plus souvent des bois exotiques c’est qu’ils sont naturellement imputrescibles, car ils évoluent au sein d’un milieu humide. Mais en Europe, nous disposons aussi de certaines essences qui résistent naturellement à l’eau. C’est le cas du Robinier (Faux acacia), du Chêne, du Châtaignier, du Mélèze et du Douglas. Si vous optez tout de même pour une essence exotique, veillez aux labels. Les labels FSC (Forest Stewardship Council) garantissent du bois provenant de forêts gérées durablement. Le bois a l’avantage de s’accorder aussi bien avec du moderne que de l’ancien. Il peut convenir aux terrasses, clôtures, allées, abris, portails ou encore au mobilier !

Un entretien mesuré

Un des éléments clés d’un jardin éco-responsable, c’est la non utilisation de produits chimiques. Ils altèrent les écosystèmes et appauvrissent la terre. Cependant, mieux vaut prévenir que guérir ! Par exemple, en utilisant du paillis, on limite la pousse des adventices et on nourrit la terre. L’argile sur les troncs, ou les colliers englués autour des arbres peuvent servir de repoussoirs aux nuisibles et autres contagions. Aussi, le jardin écologique se veut économe en eau. Pour éviter le gaspillage, on choisit des essences locales et peu gourmandes en eau. C’est le cas de l’ail d’ornement, la santoline ou la lavande. Une terre en bonne santé donne aux plantes tout ce dont elles ont besoin. Pour cela, on favorise les apports organiques comme les composts ou les produits labellisés biologiques. Une fois nourrie, la terre accueille de la vie, les verres de terre font leur travail et l’aèrent, ce qui offre petit à petit, les nutriments nécessaires au bon développement de vos plantes.

Le jardin éco-responsable c’est un jardin comme les autres, qui accueille des moments de détente et de convivialité. Les massifs, allées et terrasses se veulent aussi esthétiques que dans un jardin traditionnel, mais en respectant la nature, le sol et les écosystèmes.

A lire également